À quoi ressembleraient nos danseurs et danseuses sans leur justaucorps ? Inventé en 1860, ce maillot est aujourd’hui indissociable de la liste des accessoires de danse classique. Body Langage revient sur l’histoire de cette tenue étudiée tout spécialement pour effectuer cabrioles et autres pas de danse sans aucune contrainte.

Photo de Ron Lach provenant de Pexels
La panoplie de danse classique
En danse classique, le justaucorps de danse pour femme s’apparente à un maillot de bain une pièce. Il est porté généralement avec des collants par-dessous pour que l’ensemble soit plus élégant. En représentation, la tenue de danseuse se finalise avec une jupette ou un tutu. Il n’est pas à confondre avec l’académique qui est plutôt utilisé en danse contemporaine et dont le tissu recouvre les pieds et les jambes.
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Un numéro de haute voltige
Le justaucorps, ou léotard pour nos voisins anglophones, est une idée lancée par un célèbre trapéziste toulousain du XIXe siècle. On le présente d’ailleurs comme l’inventeur de la voltige entre deux trapèzes ce qui lui vaut le surnom de « Flying Trapeze ».
Pour que ses gestes soient fluides, sans risque qu’un bout de tissu ne s’accroche aux appareils ou tout simplement à ses mains, Jules Léotard invente le premier modèle de ce qu’il nomme “maillot“, et que la postérité nommera léotard. C’est d’ailleurs encore le nom qu’on entend pour la version masculine du justaucorps. Ce dernier nom n’est qu’un mot-valise quoique tout à fait approprié donc largement utilisé dès la création du vêtement de sport.
Pour quoi faire ?
L’idée était donc de mouler le plus possible le corps pour rendre justice à la gestuelle. Tout naturellement, les disciplines sportives mais aussi artistiques basées sur l’exécution parfaite et gracieuse de mouvements, comme la gymnastique et les danses, l’adoptent franchement, en faisant de cet objet le symbole-même de la danse.
À l’origine, il faut noter que le justaucorps prenait la forme d’un short surmonté d’un débardeur, le tout prêt du corps. Désormais il en existe de toutes les formes (avec ou sans manche, manches courtes ou longues, des cols de tout type, jusqu’à l’ouverture dans le dos ou l’échancrure plus ou moins large) et couleurs, sans aucune restriction. D’où son utilisation possible au quotidien. Il y a cependant des règles pour les compétitions, si vous cherchez à vous procurer un justaucorps dans ce cadre, n’hésitez pas à être précis lors de votre achat en ligne de justaucorps !
On oublie le body ?
Porter son justaucorps en body ou porter son body comme justaucorps, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ? Il existe pourtant assez de nuances entre ces deux vêtements rattachés à la danse pour que chez Body Langage on en parle !
Né bien après le justaucorps (dans les années 1950), et directement emprunté de lui d’ailleurs, le body fait partie des sous-vêtements au même titre qu’un maillot de peau, un sous-pull, un caleçon… On lui prête des qualités de confort et de praticité : il ne sort pas de la jupe ou du pantalon au moindre mouvement. Quant à l’utiliser pour vos leçons de danse, on ne saurait trop vous recommander de préférer les matières spécifiques des tenues de sports à celles, fragiles, de la lingerie !
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