De par son histoire particulière, Nice a développé une identité locale marquée. Tantôt incluse dans le Comté de Provence, puis appartenant aux États de Savoie et au Royaume de Sardaigne, elle fut bercée par des cultures diverses. Ce brassage ethnique s’est ainsi symbolisé par une étonnante variété de danses, et des tenues toute aussi bariolées, des chaussures de danse aux couvre-chefs.

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Les danses traditionnelles
Très répandues au Moyen-âge, les danses traditionnelles communautaires étaient organisées lors de festins. Festins qui, aujourd’hui encore, sont organisés au grès des fêtes patronales des communes de l’arrière-pays niçois. Plusieurs variantes propres à Nice et son Comté sont recensées. Parmi elles, la farandole une danse médiévale largement inspirée des sardanes catalanes. Les danseurs et danseuses se donnent la main et sautillent, tantôt sur un pied, tantôt sur l’autre. Mais aussi la mourisca (pour mauresque). Ce type de danse burlesque symbolise le combat que se menaient chrétiens et Maures. C’est devenu la danse officieuse du Carnaval de Nice. Enfin, le passa cariera trouve ses origines dans les ruelles du Vieux-Nice. Faite de bondissements, cette danse était surtout pratiquée par les pichouï (enfants).
Les danses à impulsion
Généralement utilisées par les metteuses et metteurs en scène au théâtre, les danses dites « à impulsion » se sont diffusées à Nice au cours du 15e siècle. On retrouve par exemple la quadrille où les danseurs et danseuses sont invités à suivre le rythme du violoniste. La countradansa (pour contredanse) quant à elle, très populaire dans les vallées attenantes, est notamment présente dans les paroles de Calant de Vilafranca :
Calant de Vilafranca,
Souta d’un caroubié,
Faioun la countradansa
Em’un sergian fourié (…)
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