Aujourd’hui, la rédaction de Body Langage, le spécialiste des articles de danse vous propose de découvrir l’histoire d’un élément emblématique de la tenue de la danseuse : le tutu.

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L’ancêtre du tutu de danse classique apparaît pour la première fois en 1832, à l’initiative de Marie Taglioni qui incarne à cette époque le personnage de la sylphide et qui décide de porter une jupe montée sur plusieurs jupons. Cette tenue est ensuite adoptée par toutes les ballerines, mais ce n’est qu’en 1881 qu’on lui donne le nom de tutu. À l’époque, ce sont les danseuses qui fournissent leur tutu suivant des règles esthétiques strictes et précises. En effet, celui-ci se décompose en plusieurs jupons de 50 à 60 centimètres de hauteur, constitués de deux rangs de tarlatane, le tout attaché par une ceinture de 15 centimètres de large.
Puis, progressivement, le tutu de danse se raccourcit pour permettre aux danseurs d’avoir une plus grande liberté de mouvement mais aussi pour des questions de sécurité. En effet, à l’époque, les tutus longs augmentaient les risques d’incendies, les scènes étant éclairées au gaz. À partir de la seconde guerre mondiale, la pénurie de tissus contraint les danseurs et les danseuses à adopter des tutus de plus en plus courts.
Il existe deux types de tutus : le tutu long et le tutu plateau. L’on retrouve deux sortes de tutu plateau : le tutu à cerclette français fait avec de la tulle souple qui retombe en forme de cloche et le tutu à galette anglais qui a des volants raides qui forment une ligne horizontale. En règle générale, le tutu est réalisé avec des matières fluides, légères et transparentes comme la gaze, la mousseline, l’organdi, l’organza ou le tulle. Certains tutus arborent des broderies et sont composés de matières précieuses ce qui nécessite un véritable travail d’orfèvre, long et minutieux.
Aujourd’hui, les danseuses étoiles portent des tutus en mousseline et les autres ballerines portent un tutu en organza.
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