Danse la plus populaire de deux îles situés dans le Pacifique sud, le Kailao appartient à la culture tongienne. Importé des Tonga sur les îles de Wallis et Futuna au 19e siècle, cette danse guerrière est un héritage à préserver. Notre boutique de danse à Nice se fait un plaisir de partager avec les lecteurs et lectrices de son blog les origines du Kailao.

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Une discipline masculine
La danse Kailao peut être réalisée lors de cérémonies privées (mariages, rassemblements familiaux…) ou publiques (réception d’un gouvernant, compétitions sportives…). C’est une pratique exclusivement masculine qui ne peut donc être dansée par les femmes selon la tradition Tonga. La danse tire son nom du bâton utilisé par les guerriers, le « Kailao ». Équipés de colliers de fleurs et d’ornements rituels (tels que des plumes colorées et autres artifices, les danseurs s’affrontent.
Quel en est le déroulé ?
Des musiciens lancent les débats. Équipés de barils creux, ils tambourinent. Les danseurs prennent alors place, armés de leur Kailao. Le meneur se place au cœur de la première des différentes lignes de danseurs et donne le ton. Tous sont amenés à reproduire ses gestes, à l’image d’un Haka par exemple. Si le Kailao démarre généralement sur des basses fréquences, tout s’accélère rapidement. Si bien qu’à la fin de la prestation, on pourrait croire apercevoir une bataille entre guerriers.
Une spécificité guerrière
Nous l’avons compris, le Kailao est avant tout une danse guerrière. Cela se traduit comme nous l’avons vu par la présence d’un bâton, et des mouvements virils. Mais plus étonnant, et contrairement au Haka, le Kailao n’est jamais accompagné de chants. En effet, selon la tradition tongienne, parler est considéré comme une faiblesse.
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