À l’opposé de l’amusie, dont nous vous parlions récemment sur le blog du magasin de tenues de danse, des chaussons aux vêtements de danse, Body Langage, l’oreille absolue semble de premier abord une facilité pour quiconque évolue dans le milieu de la danse, où la musique fait partie du jeu. Pourtant, il semble que cela ne soit pas si simple. Explications.

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Hérédité ou apprentissage
Conception teintée de magie, l’oreille absolue n’est pas, contrairement à la légende, la capacité à rejouer un morceau de musique après l’avoir écouté seulement une fois. Il s’agit plutôt de la capacité de reconnaître des sons sans qu’on ait donné la note de référence, ce qui est indispensable pour la justesse. Une personne qui a l’oreille absolue sait d’office si la partition est jouée avec justesse ou non.
Les quelques études sur des sujets possédant l’oreille absolue tendent à prouver qu’il s’agit de l’effet d’un apprentissage poussé, entraînant l’oreille interne à la finesse et la mémoire à retenir les distinctions, ajouté à un environnement musical, et non pas d’un don inné. Autre révélation intéressante qui prouve l’aspect éduqué de cette particularité, c’est qu’elle ne s’observe qu’à propos de la musique occidentale (où l’on décortique les hauteurs de son). Les fratries possédant l’oreille absolue ne doivent apparemment leur aptitude qu’au fait que leurs parents les aient baignées dans le solfège toute petites.
Pratique de la danse
Appliquée à la danse, quelle qu’elle soit, la notion d’oreille absolue se révèle plutôt être un inconvénient. En effet, un ou une élève avec cette particularité est contrarié par les fausses notes. On peut toutefois relativiser ce blocage ou y remédier facilement en changeant de morceau pour l’entraînement !
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