AFRICA2020 est un festival qui tend à moderniser les chorégraphies africaines et à les inscrire dans une mouvance contemporaine. Lancée il y a quatre ans, cette manifestation de chorégraphes et danseurs africains est un rendez-vous incontournable pour tout fan de danse folklorique. On les appelle les « sablistes ». En effet, beaucoup d’entre eux sont issus de la très renommée école des sables de Toubab Dialao. La rédaction du blog de Body Langage vous en livre les secrets.

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Fatima N’Doye, une directrice artistique de choix
Pour la deuxième année consécutive, la célèbre Fatima N’Doye a pris les rênes de la direction artistique du festival. Trente-cinq pays d’Afrique sont représentés. Un échange culturel majeur puisque des cultures différentes se mêlent, de l’Afrique subsaharienne au Maghreb en passant par l’Afrique centrale. Cette édition aurait bien pu ne jamais voir le jour compte tenu de la situation sanitaire, mais les programmateurs et les institutions se sont démenés conjointement pour son existence.
Des artistes talentueux sur scène
Le festival de cette année a eu lieu à Paris entre le 19 et 23 juillet. De nombreux chorégraphes et interprètes se sont succédés sur scène. Parmi eux, le très célèbre Alioune Diagne, connu comme étant l’un des chorégraphes les plus talentueux de sa génération. L’idée du festival est d’ailleurs, comme l’explique Fatima N’Doye, de présenter un « produit fini ». Il ne s’agit pas de montrer une ébauche de jeunes talents africains, mais bien d’en présenter le nectar, des artistes confirmés capables de rendre compte de la diversité des cultures. Des danses inclusives seront également mises en scène, avec la présence de danseurs atteints de handicap et/ou en fauteuil roulant.
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