Là est la question que les danseuses peuvent un jour se poser. Le cas du directeur de l’Opéra de Lyon, Yorgos Loukos, fait actuellement écho dans les médias. Il n’a pas reconduit le contrat de la danseuse Karine Marion à la suite de sa grossesse, alors qu’elle enchaînait les CDD depuis 6 ans. Chez Body Langage, on suit les actualités du monde de la danse, y compris quand il s’agit de faux-pas.

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L’injustice du métier
À la suite de la plainte de Karine Marion, Yorgos Loukos passera devant le tribunal correctionnel de Lyon le 9 novembre pour harcèlement et discrimination. La danseuse a perdu son poste, alors qu’elle ne comptait pas diminuer son investissement au sein de l’Opéra. Les réflexions et pressions sexistes se manifestent souvent lorsqu’une danseuse devient mère, une injustice flagrante par rapport aux danseurs. Beaucoup de danseuses ont du mal à être prises au sérieux lorsqu’elles affirment qu’elles pourront concilier vie de famille et carrière professionnelle. Dans le cas de Karine Marion, elle a perdu son poste, alors qu’elle ne comptait pas diminuer son investissement au sein de l’Opéra.
Réussir en ayant des enfants
Pourtant, certaines danseuses de renom ont pu concilier maternité et métier. Dorothée Gilbert, danseuse étoile et mère d’une petite fille, raconte dans un article du journal Libération qu’il est « assez récent que les danseuses puissent avoir des enfants sans que cela ne pose de problèmes ». Les employeurs soutiennent parfois leurs élites en offrant des options pour la garde des enfants lors des tournées. Si cette compréhension n’est pas systématique pour toutes les danseuses, il faut rappeler que certaines d’entre elles ont continué de rayonner dans leur tenue de danse avec autant d’élégance et de professionnalisme qu’avant leur grossesse.
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